1 mars 2007

La RIAA contre-attaque


Une nouvelle stratégie de lutte contre le téléchargement illégal vient d'être mise en place par la RIAA aux Etats-Unis. En effet, c'est par l'intermédiaire des universités que l'association américaine de l'industrie du disque souhaite faire pression sur les utilisateurs de P2P. Cette dernière a récement envoyé près de 400 lettres précisant les noms des étudiants hors la loi aux administrations de 13 universités concernées. Ces lettres expliquent que des étudiants ont été identifiés comme utilisateurs de logiciels de P2P à des fins illégales, depuis le campus de l'université.

Contre un contrat promettant l'arrêt total des téléchargement illégaux, et de leur diffusion, les étudiants pourront éviter un procès. Evidemment, une amende importante sera également infligée à ces étudiants, pour décourager les autres élèves.
La RIAA a décidé de viser les campus américains pour sensibiliser les étudiants qui sont seront plus attentifs aux messages de l'administration universitaire. De plus, selon eux, plus de la moitié des étudiants téléchargent illégalement depuis les campus des universités. En parallèle, 2 sites Internet d'information ont été mis en ligne par l'association : www.p2plawsuits.com et www.campusdownloading.com pour sensibiliser les étudiants, et aider les universités à communiquer contre le téléchargement illégal.

Découvrez le communiqué de presse de la RIAA.

4 commentaires:

Clara a dit…

Ah oui, c'est vraiment hyper intelligent comme principe. Z'ont le droit de voir ce qu'un étudiant va voir comme site via les universités ? Pour moi ça s'appelle du méchant flicage et c'est totalement vain. Alors quoi ? Les etudiants ne telechargeront plus via la connexion de l'université ? Hyper large comme public. Le débat du téléchargement illégal est vain. ça ne sert à rien de fliquer les gens et d'arreter ceux qui téléchargent illégalement. La plupart des gens n'ont même pas conscience d'effectuer un acte de contrefaçon en cliquant sur le nom d'un album sur Mininova. De la communication ça serait une bonne chose, et pas une communication qui émane des maisons de disques: ça serait un peu comme les EU et la France qui ferait une propagande anti vente d'armes en Afrique. Et d'autre part, il faudrait un effort qui vienne non seulement des maisons de disque mais aussi des plate-formes de téléchargement et des fabriquants de lecteurs MP3 pour que télécharger illégalement arrête d'être plus simple que le téléchargement légal.

En résumé, cette histoire de condamnation a travers les Universités: non seulement je trouve ça horrible d'un point de vue juridique et moral, mais plus simplement, je trouve ça inutil et complètement con.

Françou a dit…

Malheureusement, même si la méthode n'est pas très morale, je pense que c'est une action qui peut porter ses fruits. Même si ce n'est pas toujours très juste de viser les étudiants, car il y a pleins d'autres gens aux Etats-Unis qui téléchargent, je pense que cela constitue un début, et c'est quand meme mieux de ne pas mettre les gens en prison, ou de les priver de tout avenir en leur infligeant des amendes de 150 000 euros...

Clara a dit…

Oui, enfin on ne connait pas encore les conséquences annexes. Est on sur que l'université ne cherchera pas à sanctioner elle même ses étuidants d'une autre manière, sachant que la liste des étudiants est communiquée à la direction de l'université ? Je trouve que ça reste une atteinte à la vie privée bien trop importante en proportion du public atteint. Les étudiants/qui téléchargent/en université/avec la connexion de la fac.

Françou a dit…

Peut-être mais l'intérêt de cette campagne est bel et bien de créer un buzz dans la presse, mais aussi dans l'entourage des étudiants. La RIAA souhaite toucher la nouvelle génération, afin que le téléchargement illégal disparaisse petit à petit des moeurs...