28 mars 2007

Tune your run !


Un nouveau "pas" est franchi!
La stratégie de Steve Jobs est d'intégrer l'utilisation de l'Ipod à tous les environnements afin d'utiliser celui-ci partout où l'on va, que l'on se trouve dans sa voiture ou même dans l'avion. On peut imaginer que l'Ipod aura toute sa place dans la société d'ici quelques années, surtout que le marché du lecteur MP3 portable devrait doubler d'ici 2011.
Mais désormais, c'est de Nike qu'il faut parler. Les deux géants ont passé un accord pour développer une technologie compatible Nike/Ipod nommée "Nike + Ipod". La cible des courreurs et joggeurs est ici clairement visée, surtout que ces derniers ont l'habitude de pratiquer leur sport armés d'un Ipod, histoire de rythmer leur pas, et d'éviter la lassitude bien connue du sportif solitaire.
La technologie Nike+ permet donc de suivre sur l'écran de son Ipod la distance parcourue, le nombre de calories dépensées, la durée de l'effort et la vitesse à laquelle on se déplace. Toutes les chaussures utilisées pour ce genre de pratique seront bientôt toutes compatibles avec ce système. Bien plus encore, Nike vous propose de comparer vos performances sur Internet, de regrouper vos statistiques et de lancer de nouveaux défis aux sportifs du monde entier, mais bien évidemment il faudra Itunes.
Apple a mis en vente un kit à 29€, et annonce en avoir déjà vendu 450.000. Ces kits sans fils sont indispensables pour l'utilisation du système.

Ci-dessous un clip venu tout droit du Japon, où le phénomène est de grande ampleur.


27 mars 2007

Le nouveau « CLEFIA block cipher algorithm » de Sony.


Et non, ce n'est ni le nom d'un nouveau groupe, d'un nouveau chef d'oeuvre, d'une nouvelle plate-forme ou d'un nouveau label, mais plutôt celui du nouveau DRM de Sony... Le débat continue de faire rage et Sony décide de se placer dans une position intéressante pour argumenter...
Les DRM n'ont jamais été acceptés par les consommateurs, et leur insuccès serait une raison des résultats très mitigés du marché de la musique en ligne.
Malgré cela, lorsque Steve Jobs crie haut et fort son désaccord avec la politique de mise en place des DRM, Sony décide de mettre en place une nouvelle protection numérique simplement appellée « CLEFIA block cipher algorithm ».

Apparement plus difficiles à pirater que les DRM actuels, ces protections seraient plus fonctionnelles car elles ralentiraient moins les machines, et seraient adaptées à différents types de fichiers.

Lorsque certains cherchent encore des solutions pour "sauver le marché de la musique en ligne", certains dépensent encore beaucoup de temps et d'argent dans la création de nouvelles protections. Sony décide donc de renforcer sa stratégie anti-piratage au lieu de trouver des solutions allant dans le sens des consommateurs. Même si il serait très difficile de conquérir 100% des consommateurs habitués au téléchargement illégal, Sony ne met rien en place pour conquérir la petite partie des consommateurs qui assureraient la rentabilité de ce marché.

26 mars 2007

And the award goes to...

A l'heure où tout va mal en France, en voyant que M. Le Ministre de la Culture remet à Nikos Aliagas les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres, on se dit que c'est mieux ailleurs... Même si l'excès de prix et de cérémonies en tous genre est ennuyant, surtout lorsqu'on récompense quelqu'un qui ne le mérite pas, on aime à s'attarder sur les nouveaux phénomènes tels que les "Youtube Video Awards".

Le nom est encore mal choisi, car c'est plus pour sa voix que pour l'originalité de la vidéo que TerraNaomi remporte le premier "YVA" dans la catégorie "Best Music Video".
Même si la prestation n'est pas digne de l'intérêt qu'on semble lui porter, ça a le mérite de changer, de voir des nouveaux musiciens et de favoriser la visibilité de ces derniers sur Internet.
Quart d'heure de gloire, peut-être, car ce n'est pas le nombre de clicks ou de commentaires qui assurera la vente d'un album, mais on ne peut qu'encourager cette jeune fille à vendre sa musique.







25 mars 2007

Music is a weapon !


A l'heure où l'on transforme les fusils AK47 en guitares électriques, peu pouvaient penser qu'un "bombardement musical" pouvait être utilisé pour fatiguer et neutraliser ses ennemis, surtout lors d'interrogatoires sous la torture...
Même si ce phénomène existe depuis longtemps, certains se souviennent encore de cette histoire bien connue de torture musicale, le jour où un homme âgé avait été contraint et forcé d'écouter une chanson en boucle pendant plusieures heures avant de décéder d'un arrêt du coeur.
Certains Irakiens ont eu le droit de craquer en écoutant en boucle, entre autres, " Enter Sandman " de Metallica. A l'heure où cette histoire partage les défenseurs des droits d'auteurs et ceux des droits de l'Homme, le phénomène reste courant en Irak et à Guantanamo !
Le phénomène séduit les plus pacifistes, abandonner les armes pour faire craquer l'ennemi à coup de "sons maléfiques"... La France aurait sûrement l'un des meilleurs armement du monde, étant donné le potentiel torturant de la scène française...
En savoir plus ici.

22 mars 2007

Une chute sans fin...

Au premier trimestre 2007, la chute des ventes de disques atteint désormais la barre des -20% aux Etats-Unis.

Cliquez ici pour découvrir l'article du "Wall Street Journal".

Happy hours sur fnacmusic !


La plate-forme de téléchargement légale fnacmusic a mis en place une vente flash. C'est encore assez rare, et à l'heure où les acteurs du marché se battent pour fixer les prix de vente, la Fnac pratique des tarifs dégressifs significatifs.
Vous avez jusqu'à demain matin 8h (jeudi 22 mars) la possibilité de télécharger légalement la majorité des albums disponibles pour un coût dérisoire, comparé aux prix pratiqués chez les concurrents.
On se demande si de telles offres se répéteront à l'avenir, et si fnacmusic a eu raison de mettre en place son opération commerciale sous la forme d'une "vente flash". Cela aura peut-être attiré de nouveaux consommateurs, et je trouve intéressant que les plate-formes de vente de musique en ligne ne se cantonnent pas au prix fixe de 9.99 € par album.

L'avenir de la musique en ligne passe peut-etre par un changement total de la politique de prix, et par la mise en place d'opérations commerciales attrayantes.

21 mars 2007

1 mois ! Déjà !

Voilà un mois que le blog existe. Je suis très content puisque près de 450 visiteurs ont consulté mon blog depuis sa mise en ligne ! Mais ce ne sont pas les chiffres qui comptent, ce qui encourage vraiment ce sont les commentaires laissés sur certains billets, et les encouragements que je reçois régulièrement par mail.
1 mois c'est peu mais c'est déjà un bon début ! J'ai aussi de nombreuses visites de pays étrangers (22%), vais-je devoir traduire mon blog en anglais ?...

** Special Dedicace à Clara, ma fidèle lectrice ! **

20 mars 2007

La RIAA contre le reste du monde...



Je vous en parlais il y a quelques semaines
dans cet article... En bref, la RIAA a envoyé des lettres de plaintes à certaines universités américaines pour dénoncer directement les étudiants coupables de téléchargement illégaux sur les campus. L'Université du Wisconsin refuse de céder aux pressions de la RIAA et ne souhaite pas jouer le rôle d'intermédiaire lors des poursuites de l'organisme américain contre les étudiants avides de musique gratuite. Il est amusant de voir que toutes les universités ne sont pas officiellement acquises à la cause défendue par la RIAA...
Les méthodes de cet organisme auraient-elles des limites?
Ces derniers réagissent encore une fois de façon critiquable, en expliquant que l'attitude de l'Université va clairement à l'encontre de l'avenir des étudiants en ne permettant pas à ces derniers d'éviter des procès.
Si la RIAA intente un procès à tous les étudiants incriminés du Winsconsin, cela risque de faire encore une fois les gros titres, surtout que la RIAA vient de perdre un procès contre une américaine, Deborah Foster, relaxée faute de preuve. Il est important de rappeller que la RIAA, condamnée à rembourser les frais d'avocats de Deborah Foster, refuse toujours depuis l'issue de ce procès de les payer, jugeant ces derniers trop élevés. Le tribunal a récemment demandé à la RIAA de fournir ses propres factures d'avocats pour pouvoir les comparer... Au final, on se demande si ce loby n'en fait pas un peu trop parfois... De plus, avant d'essayer de rendre leur page web attrayante en mettant en avant la musique et la passion artistique (cf.photos), j'ai toujours pensé qu'ils devraient commencer par changer leur logo, à mon sens un peu froid...

Accédez ici à l'article de Ratiatum.
La photo vous plaît ? accédez ici au site de l'Université =)

Update Jeudi 22 mars : L'Université du Nebraska s'y met aussi.

Les Webradios sur le chemin de la légalité.

France Webradios et la SCPP sont tombés d'accord pour donner aux webradios un cadre légal.
En fonction de leur audience d'écoute et de leur budget, les Webradios devront payer, pour diffuser de la musique, un forfait allant de 490 € à 960 € hors taxes par an.
La majorité des Webradios devrait s'acquitter du forfait le moins élevé. On note ici une avancée significative, le coût de diffusion n'étant pas rédibitoire à la création d'une Webradio.

Pour lire le contrat, cliquez ici.

19 mars 2007

Youtube Video Awards...


Le site Youtube organise pour la première année, sa propre remise de prix intitulée : "Youtube Video Awards". Les internautes peuvent voter pour leurs videos préférées dans différentes catégories dont celle de "musicien de l'année". En plus d'un bon coup de pub pour les nommés, Youtube parle de rémunérer à l'avenir les vidéos les plus créatives pour inciter les internautes à mettre de plus en plus de contenu en ligne, pour augmenter les visites, donc les recettes publicitaires. Cette nouvelle manière de rémunérer les artistes marquerait-elle le début d'une révolution dans le monde des musiciens amateurs et semi-pros?

18 mars 2007

Disques durs externes bientôt taxés ?

Selon le site Zdnet, les disques durs externes risquent d'être taxés d'ici quelques mois. Clés USB et cartes mémoires suivront également. Voici encore une nouvelle stratégie pour rémunérer les artistes, prendre de l'argent en taxant tout ce qui a, de près ou de loin, un lien avec le MP3.
Petite limite, les disques externes à usage professionnel et les disques internes pourraient ne pas être taxés ! Les boitiers ventilés accueillant des disques durs internes seront donc peut-être remis à la mode sous peu, et les commandes de disques durs externes devraient augmenter à l'avenir dans les entreprises.

Je vous laisse découvrir cet article complet de Zdnet.

On the road again, again...

Lors de mon dernier billet, je parlais de la fermeture de Radioblog. La durée de cette fermeture n'a été que de quelques jours, puisque le portail est de nouveau accessible.
Les négociations sont donc en cours, et grâce à la volonté du webmaster et créateur du site de vouloir passer des accords avec les divers organismes, le site a pu réouvrir...
Il est probable que Radioblog fasse à nouveau l'actualité dans quelques temps !

Ci-dessous un petit tutoriel pour accéder à ce site depuis sa Nintendo Wii.

15 mars 2007

Radioblog coupe le son...


Après Blogmusik.net, c'est au tour de Radioblog de fermer, et de prétexter une rénovation du site pour expliquer ce soudain silence.

Le célèbre site web "Radioblog Club", proposait aux internautes de pouvoir écouter en Streaming des morceaux de musique librement. Chaque internaute pouvait créer sa propre radio, à partir de sa liste de fichiers MP3, pour la diffuser sur son site ou blog. Ce procédé n'était pas vraiment légal au regard de la loi, puisqu'il faut payer des droits pour pouvoir diffuser de la musique. De plus, les fichiers MP3 disponibles à l'écoute sur le site étaient, après une rapide manipulation connue d'un grand nombre d'internautes, facile à importer sur son propre PC.

La SACEM avait entammé des négociations avec le webmaster du site, Benoît Tersiguel, afin de décider du versement d'un pourcentage des recettes liées aux campagnes publicitaires, pour rémunérer les auteurs. En reversant ce pourcentage, le site Radioblog aurait donc eu le droit de diffuser les morceaux français représentés par la SACEM.
La SACEM a demandé que le site leur verse 8% des recettes publicitaires mondiales. Malgré sa volonté de donner au site un cadre juridique, le webmaster de Radioblog a refusé cette proposition, puisque selon lui, ce pourcentage n'est pas représentatif. L'argument principal de ce dernier est que seulement 16% des recherches sur le site concernent des auteurs compositeurs français, et que plus de 70% des visiteurs et utilisateurs ne sont pas français.

Devant ce refus, la SACEM a imposé la fermeture des portes du site. Tout le monde espère qu'un arrangement sera trouvé, et que cette fermeture ne sera pas définitive. Radioblog Club restant un excellent moyen de promotion pour les artistes, et aussi d'un outil ludique permettant de découvrir de nombreux groupes à partir des goûts des créateurs de listes de diffusion.

14 mars 2007

Le T-DMB devient norme pour la radio numérique en France!

Après la TNT pour le petit écran, voici le T-DMB, norme choisie pour la radio numérique.
Voici un article intéressant traitant de cette nouvelle technologie, qui j'en suis sûr, prendra la place de la radio FM dans le futur !

Découvrez l'article du site PCinpact en cliquant ICI
Découvrez la définition sur Wikipedia en cliquant ICI

12 mars 2007

Quelle victoire pour la musique ?

Là où TF1 bat des records d'audience en décernant des prix de beauté, France 2 espère, chaque année, par l'intermédiaire d'une longue émission de 4 heures, attirer les téléspectateurs, en leur permettant de voir leurs idoles préférées recevoir des prix décernés par les professionnels du milieu musical.

Au travers d'une émission molle et terne, malgré le décor bien pensé mais démesuré, la chaîne a encore voulu, comme chaque année faire grand, peut-être trop grand. Dans un Zenith déserté vers la fin par les artistes, managers, producteurs, distributeurs, et partenaires qui ont laissé leur siège vide au profit des petits fours et coupes de champagnes servis à volonté dans les salons du Zenith, le célèbre duo de présentateurs ; Nagui/Drucker, a essayé tant bien que mal de donner une âme à cette cérémonie encore perturbée par un individu non invité, ayant pour mon plus grand sourire coupé le titre d'Agnès Jaoui.

Préférant les gros vendeurs de disques aux jeunes artistes qui démarrent, la profession choisit encore de récompenser les "musiciens" faisant partie du cercle très fermé des «amis de la variété française». Enième récompense pour certains, soirée gâchée pour d’autres qui rentreront bredouille pourtant nommés dans plusieurs catégories, l’académie a décidé cette année de mettre en avant de jeunes artistes pleins de talents et inconnus du public. Bénabar, Tryo et M, jeunes artistes prometteurs auront, grâce à l’émission, pu se faire connaître davantage du grand public, laissant de côté tous les petits artistes bourrés de talent et ne bénéficiant malheureusement pas d’assez de notoriété… On prend les mêmes et on recommence, et on continue encore à nous resservir de la télé-réalité à la sauce France 2, en donnant un prix à Miss Dominique et Olivia Ruiz, issues des tremplins télévisuels à la mode.

Le prix de «L’album de musique urbaines» a été remis à Abd Al Malik, qui mettra son mélange de rap et de slam en avant. L’appellation «Musiques Urbaines» est d’ailleurs amusante, c’est une façon détournée de grouper dans une catégorie ce qui s’approche de près où de loin au rap. Pour moi toutes les musiques peuvent être urbaines, sauf peut-être la Country… Le slam donc, après Adb Al Malik, sera également représenté par «Grand Corps Malade». Si on m’avait dit que ce jeune homme faisait de la musique, je serais peut-être allé le voir en concert, puisqu’en plus de son prix d’«album révélation de l’année», le conteur de poésies modernes à la voix grave, récitant ses textes sur une douce musique rivalisant presque avec les mélodies d’attentes des plus célèbres hotlines, a reçu le prix de «meilleure révélation scène». Je préfère aller taper des mains sur la musique souriante de Christophe Mali dans une salle de 25 personnes plutôt que de me tapper tout un Zenith de déprime. Mais si la profession a décidé que le slam serait l’avenir de la musique française, alors on peut peut-être espérer gagner l’Eurovision dans 10 ans, si on arrive à imposer ce style à l’échelle européenne. Emilie Simon remporte un nouveau prix dans sa catégorie, alors que la France regorge de nouvelles signatures prometteuses dans le genre, mais encore une fois, il faut vendre des albums et faire des musiques de film peu exportables pour pouvoir être récompensé. Pour le reste «Le Soldat Rose» diffusé par France 2 l’emporte dans la catégorie «Album variétés» et «Superbus» l'emporte pour «l’album Pop/Rock», qui devance «Indochine», «Murat» et «Miossec», qui représentent selon les professionnels de la musique «la scène pop/rock française»… Cela me fait peur de voir que cette scène française est composée en majorité d'artistes en pleine crise de la quarantaine.

Bref, encore une cérémonie ridicule, censée prouver aux gens que les «artistes» français sont en forme, s’entendent bien, chantent ensemble, sont beaux et talentueux.
Les artistes les plus décalés «Delerm»,«Katerine» et «Anais», qui souffrent parfois du rejet des mélomanes intellectuels mais qui peuvent se vanter de faire rire un certain public n’auront rien gagné cette année, et rentreront bredouille chez eux, tout comme Diam’s pourtant favorite selon la presse. Il est profondement regrettable que "Kyo" n'ait rien fait en 2006, car leur présence aurait couronné cette soirée de la plus belle des manières.

Encore une fois, cette émission prouve que la télévision ne favorise pas vraiment l'agrandissement, voire l'enrichissement du paysage musical français, malgré les incessantes tentatives vouées à imposer le genre de la "télé-musico-réalité" parmis les esprits naïfs des télespectateurs.

Il est si lassant de voir toujours les mêmes têtes que l'on se demande si la baisse des ventes de disques en France n’est que liée au téléchargement illégal…

Apple attaqué !


La commissaire européenne à la protection des consommateurs, Meglena Kuneva, reproche à Apple d'avoir mis en place dès 2003 un système empechant les utilisateurs de Itunes de transférer et d'écouter leur musique sur les lecteurs MP3 concurrents. Ce débat relance encore les questions sur le téléchargement légal et les systèmes de blocages tels que les DRM, empêchant les internautes d'utiliser des fichiers légaux sur la plateforme de leur choix. Meglena Kuneva utilise comme argument le fait qu'un CD puisse être lu par tous les lecteurs Cds, sans distinction de marque, et qu'il n'est pas normal qu'il ne soit pas de même pour le MP3.

Apple n'a pas fini de faire couler de l'encre, on peut également parler du fait qu'elle a largement profité du phénomène du téléchargement illégal, car rappellons le, si on compare le nombre de titres musicaux téléchargés sur Itunes aux nombre d'Ipods vendus dans le monde, on se rend compte que cela représente 22 chansons par Ipod, alors que l'on peut, selon la capacité de l'appareil mettre jusqu'à 20 000 chansons sur son Ipod (80 GO), et c'est argument a longtemps été utilisé par les publicitaires au service de ce produit.

Quelle suite la commission européenne donnera-t-elle à cette enquête? Pouvons-nous envisager le fait qu'Apple doive cesser ses bloquages ou bien même payer une amende? Cette histoire risque de faire du bruit et de ne pas se résoudre très vite...

10 mars 2007

Une mamie condamnée.

Traquée par la SCPP en 2005, une mamie de 66 ans a récement été condamnée à 500 euros d'amende pour avoir téléchargé un peu moins de 3000 fichiers musicaux, gravés par la suite sur CD. Représentant un tiers des artistes téléchargés, la SCPP avait déposé plainte contre cette retraitée de la région Toulousaine.

Cette dame a donc payé 50 centimes d'euro par fichier, evitant une sanction lourde. Que comptent faire la SCPP et les autres organisations, pour les millions d'autres internautes habitués au téléchargement ou conservant sur leur ordinateur de la musique téléchargée illégalement? Je me demande bien combien de temps prendrait l'ensemble des procédures...

Le fait d'imposer le paiement de chaque fichier téléchargé à hauteur de 50 centimes en moyenne, est-il une bonne solution, alors que le fichier est vendu le double de ce prix en téléchargement légal?
Le fait que les séniors eux mêmes soient des "consommateurs" de logiciels P2P proposant des contenus illégaux, n'entraînerait pas une autre réflexion concernant la lutte contre le téléchargement?
La lutte juridique grandissante aura-t-elle raison de ce phénomène?

Suppression d'emplois chez EMI.


Emi a décidé de supprimer 60 emplois sur 281 dans sa branche française.
Les 261 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisés en France en 2006 ont donc été insuffisants selon la firme, et la chute des ventes de disques serait une des causes de ce licenciement massif.

Incapables de saisir les opportunités d'Internet, cumulant les décisions maladroites, les majors continueront encore à utiliser le fameux argument récurrent du téléchargement illégal pour justifier la suppression inarrêtable d'emplois au sein de leurs structures.

8 mars 2007

Blogmusik.net réduit au silence.

Le site " Blogmusik.net " qui proposait gratuitement et illégalement aux internautes de créer sur des Ipods virtuels, en ligne, des playlists de morceaux musicaux en streaming a dû cesser son activité. Les titres n'étaient pas directement hébergés par blogmusik.net, mais le site intégrait un moteur de recherche automatique des morceaux hébergés en ligne.

La SACEM, la SDRM, la SESAM et la SPPF ont demandé au webmaster du site de mettre fin aux activités de ce site internet par l'intermédiaire d'une notification et d'une mise en demeure. Ce dernier a tout de suite obtempéré.

La lutte contre les sites proposant de la musique en libre écoute sur Internet continue donc, mais de nombreux sites proposent encore ce service. Les groupements des associations ou organisations de droits d'auteurs auront ils raison de ce phénomène grandissant ?
Même si certains sites, comme radioblogclub, pour leur défense parlent de proposer de la musique sur Internet uniquement sous forme de radio, en streaming, il n'est pas compliqué pour les utilisateurs de récupérer sous format MP3 les morceaux écoutés, par une manipulation à la portée d'un débutant.

6 mars 2007

Branchez, Jouez, Ecoutez...

A l'heure où les ventes de consoles explosent tous les plafonds déjà connus, grâce aux sorties régulières de nouvelles machines et grâce à l'entrée de Microsoft sur le marché pour concurrencer Nintendo et Sony, on assiste à de nouveaux phénomènes très intéressants.
Les deux nouveautées sont les suivantes :
Les éditeurs de jeux vidéos et les majors s'entendent sur la vente des Bandes Originales des jeux-vidéos à succès, pour que les fans de jeux numériques puissent également écouter les titres sans jouer en même temps.
L'autre phénomène est le lancement d'un jeu concours par EA Sport, en collaboration avec Virgin et Epiphone, proposant aux groupes amateurs non produits de participer en envoyant une de leurs créations sur la plateforme myspace du jeu concours, afin que ce titre figure dans le jeu. Placé sous le signe du métal, le groupe américain et le groupe européen qui gagneront, auront peut-être la chance d'être produits par Virgin et également de figurer dans le jeu Burnout.

Après écoute des titres des 10 groupres menant pour l'instant le concours, on peut imaginer que l'évolution qualitative de la musique dans les jeux vidéos n'est pas pour aujourd'hui. Lorsque l'on me parle de métal, je pense tout de suite aux nombreux groupes de qualité, déjà produits et n'ayant pas beaucoup de succès ne bénéficiant pas de budget de communication digne de ce nom, mais ne soyons pas dupes, ce jeu concours n'a pas pour objectif de faire connaître de nouveaux groupes ou même de mettre en avant le métal, ce n'est qu'un nouveau type de campagne publicitaire pour promouvoir un jeu vidéo.

5 mars 2007

EMI fait de la résistance!

Coup de pub ou décision stratégique ?
Emi repousse une nouvelle fois les avances de Warner.
Etant donné la situation actuelle de la société, Emi a précisé qu'un rachat serait stratégiquement dangereux, compte tenu de la santé du groupe et compte tenu des difficultés que Sony Bmg rencontre depuis la fusion des deux majors avec la commission européenne.
De plus, Emi ne souhaite pas s'embarquer dans cette aventure, sachant que la major reproche à Warner de sous estimer le prix de son rachat, compte tenu de la valeur d'un tel groupe en cas de fusion.

4 mars 2007

"Unbelievable Truth", un retour annoncé.


Nombreux sont les mélomanes qui, à cause d'une communication mal organisée ou de la surmédiatisation de certains artistes, sont passés à côté du groupe "Unbelievable Truth". Ce groupe originaire d'Oxford a été créé en 1994 par Andy Yorke, frère du très célèbre Thom Yorke, chanteur de "Radiohead".

Le premier album d'"Unbelievable Truth", "Almost Here", sorti en 1998, a connu un certain succès, atteignant la 22ème place dans les charts anglais. Mêlant douces mélodies et chant sans excès, "Unbelievable truth" est teinté des douces sonorités qui ont propulsé d'autres groupes vers le succès. Même si la voix d'Andy Yorke a quelques points communs avec celle de son grand frère, le style n'en reste pas moins différent. Pour cet album, le trio d'Oxford a eu l'embarras du choix et a même mis de côté un très bon morceau "Who's to know", que l'on retrouvera plus tard sur leur troisième production.

Leur deuxième album "Sorry Thank You" sort en 2000. Moins apprécié que le précédent, il mélange de façon maladroite le style du premier album avec l'apparition de sons électros intempestifs, de qualité moindre que ceux mis en valeur par d'autres groupes tels que "Radiohead". Des morceaux sans grand intérêt, dits "d'ambiance" sont présents sur cet album, et seul "Covers" sort à mon sens, du lot. Un faux pas pour le groupe qui leur sera peut-être fatal, l'album n'ayant pas plu au grand public, et n'ayant en conséquence pas été intéressant commercialement parlant.

C'est en cette même année qu'Andy Yorke décide de quitter le groupe. Ayant étudié le Russe à l'université, il décide de se lancer dans un emploi de traducteur pour l'Unesco, accumulant les allers retours entre la Russie et l'Angleterre.

En 2001, le groupe sort un double album, où l'on trouve uniquement des inédits sur le premier disque et un live sur le second. "Misc Music" est donc l'album posthume du groupe. Malgré les critiques très mitigées quant à cet album jugé "sans intérêt" par bon nombre de chroniqueurs, je trouve cet album intéressant. Les inédits nous réconcilient avec le groupe, retrouvant l'ambiance du premier album. "Some of these people", "Nightlight", "Unwanted Gift" et "Everyone Has To Eat" sortent du lot. Le second disque propose donc un Live du groupe, très confidentiel, dans le sens où le son n'est pas digne d'une super production, mais plutôt d'un petit concert enregistré au Zodiac, à Oxford le 16 septembre 2000. Même si la justesse de la voix laisse parfois à désirer, ceci étant l'argument principal des détracteurs de cet album, l'atmosphère est très plaisante car authentique. L'ensemble du concert est intéressant et les très bons "Who's to know" (enfin disponible à l'écoute), et "I can't wait" émaillé d'une belle intro "Drum and Bass" et d'un rif efficace placés sous le signe du rock progressif, donnent un intérêt certain à cet album.

Tout n'est donc pas parfait dans la musique d'Unbelievable Truth mais son authenticité et l'ensemble de certaines créations très intéressantes en font un groupe à découvrir. Peut-être caché par l'ombre de son grand frère, Andy Yorke n'a pas pu se faire connaître comme il a pu le souhaiter, mais d'un autre côté, on remarque maintenant que les fans de Radiohead s'intéressent de plus en plus à ce groupe.

La bonne nouvelle se trouve dans l'actualité musicale, puisqu'on en est sûr, le groupe fera parler de lui à nouveau, car malgré une escapade de plusieurs années en Russie, Andy Yorke n'a cessé de composer et de créer. Décidé en 2000 à arrêter définitivement la musique, il parle désormais de la reformation du groupe sous peu. Promettant un single disponible en téléchargement aux alentours du mois de mai, Andy Yorke, sur son site web, parle de sortir un album pour la fin de l'année 2007, le tout étant accompagné d'une tournée entre l'Angleterre et la Russie, en passant par Paris, ville où le groupe a toujours été bien reçu, et où leur succès n'est pas négligeable. Le nom "Unbelievable Truth" sera peut-être gardé, à moins qu'Andy Yorke souhaite prendre un départ tout neuf, en prêtant son nom à ce nouveau projet.


Visitez ICI le site web d'Andy Yorke.

3 mars 2007

Le studio en ligne d'NRJ


Le groupe NRJ vient de mettre en ligne son nouveau concept; NRJ STUDIO. Cette plateforme, graphiquement agréable et bien pensée a été créée pour permettre aux musiciens de mettre en ligne leurs morceaux et videos, pour présenter au large public leurs créations musicales. Offrant cette première médiatisation aux groupes et solistes amateurs, NRJ incite ces derniers à mettre leur musique en proposant une diffusion hebdomadaire sur NRJ 12 des meilleures contributions, en promettant de ne pas oublier les casseroles et les videos les plus droles, profitant de la mode des castings ratés, née dans l'émission "A la recherche de la nouvelle star".
Parlant même de possibles diffusions sur l'antenne nationale, voire d'un accompagnement par le label NRJ Music pour les meilleurs artistes, le groupe souhaite rassembler le plus de créations possibles attendant 500 000 visiteurs uniques chaque mois.

Après une rapide visite sur le site, on peut constater que le nombre de créations n'est pas encore significatif, il faudra attendre un peu pour tirer des conclusions, mais il possible de se faire une première idée.
On peut en effet constater pour le moment que la qualité générale de ces contributions laisse encore à désirer, et on peut craindre un désintéressement des internautes souhaitant proposer de véritables créations de qualité.

Malheureusement, encore une fois sur Internet, le quantitatif l'emportera peut-être sur le qualitatif. La véritable stratégie du groupe NRJ est-elle de répondre à la concurrence en créant elle aussi sa plateforme, comme TF1 l'a fait avec WAT TV, ou bien de mettre en place une véritable politique de promotion des nouveaux artistes ?

A mon sens, une plateforme de promotion aux artistes implique une sélection et un filtrage, aussi minimes qu'ils soient, pour désengorger les pages des fichiers de mauvaise qualité ou peu intéressants.

1 mars 2007

La RIAA contre-attaque


Une nouvelle stratégie de lutte contre le téléchargement illégal vient d'être mise en place par la RIAA aux Etats-Unis. En effet, c'est par l'intermédiaire des universités que l'association américaine de l'industrie du disque souhaite faire pression sur les utilisateurs de P2P. Cette dernière a récement envoyé près de 400 lettres précisant les noms des étudiants hors la loi aux administrations de 13 universités concernées. Ces lettres expliquent que des étudiants ont été identifiés comme utilisateurs de logiciels de P2P à des fins illégales, depuis le campus de l'université.

Contre un contrat promettant l'arrêt total des téléchargement illégaux, et de leur diffusion, les étudiants pourront éviter un procès. Evidemment, une amende importante sera également infligée à ces étudiants, pour décourager les autres élèves.
La RIAA a décidé de viser les campus américains pour sensibiliser les étudiants qui sont seront plus attentifs aux messages de l'administration universitaire. De plus, selon eux, plus de la moitié des étudiants téléchargent illégalement depuis les campus des universités. En parallèle, 2 sites Internet d'information ont été mis en ligne par l'association : www.p2plawsuits.com et www.campusdownloading.com pour sensibiliser les étudiants, et aider les universités à communiquer contre le téléchargement illégal.

Découvrez le communiqué de presse de la RIAA.

PassAlong change la donne


Favorables à l'abandon des DRM, la plateforme PassAlong et la société Digonex souhaitent mettre en ligne une nouvelle offre pour les internautes. D'un commun accord, ces deux sociétés vont travailler sur un nouveau système automatisé régulant l'offre et la demande, en proposant une variation du prix du telechargement d'un titre de musique en fonction de sa popularité. En effet, plus un titre sera téléchargé, plus son prix augmentera, tout cela favorisera alors les artistes moins fameux, ayant la volonté d'offrir leur musique à un prix moindre. Cela ne plaira sûrement pas à Steve Jobs, fervent défenseur d'un prix fixe de 0,99 € par unité téléchargée.
A suivre...