27 juin 2007

Era Vulgaris


Les fans de rock du monde entier attendaient cet album de pieds fermes. Queens of the Stone Age (QOTSA) fait partie d'un des derniers espoirs sur ce qui reste de la scène rock internationale. Hormis tout ce qui se fait en Angleterre (et qui se ressemble), il ne nous reste à nous mettre sous la dent que des groupes dits "Prog", excellents mais invendables compte tenus de leurs morceaux de 15 minutes et de leurs concepts albums dont la trame n'est pas accessible au large public rock international. En France, rien de nouveau, cela fait longtemps qu’on a oublié ce que le rock voulait dire, les masses populaires ayant délaissé les riffs lourds pour d’autres mouvements aux messages davantages explicites tels que le rap ou le slam.

C'est donc avec beaucoup d'intérêt que les amateurs de rocks de tous horizons ont guetté l'arrivée du nouvel album de QOTSA, groupe bien connu pour produire une musique qui sent bon le cactus et les longues dunes de sables dorées.

Le mouvement « stoner » trouve dans ce nouvel opus une évolution intéressante. Josh Homme, leader du groupe, avait annoncé un album sombre et électrique, ce qui est pour le coup tout à fait réussi.

Ce nouvel album est en effet une petite bombe à ne pas placer entre toutes les paires d’oreilles, car il risque d’effrayer plus d’un fan de James Blunt. Le groupe souhaitait évoluer vers une musique encore plus pesante, mélangeant ambiances électriques et riffs ravageurs. Troy Van Leeuwen ajoute sa patte et son caractère pour électrifier au mieux ces nouveaux morceaux, alors que Joey Castillo rythme le tout, avec la puissance et l’energie qu’on lui connaît.

Josh Homme a fait appel à Julian Casablancas, chanteur de The Strokes pour l’accompagner sur le très bon et très efficace « Sick Sick Sick », et à l’inégalable Mark Lanegan, contributeur chronique du groupe sur le très troublant « River in the road ».

L’album dans son ensemble est donc très bon, il faut l’écouter, le réécouter, l’apprécier, le déguster, sans fin ! Notons, enfin la présence du titre « Make it wit Chu », déjà joué lors des « Desert Sessions », qui apporte une petite touche humoristique à cet album, et qui a tendance à pousser au crime...

Album a acheter donc les yeux fermés !

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