L'annonce avait fait grand bruit, puisque tous les internautes mélomanes attendent depuis longtemps que les acteurs du marché du disque fassent enfin évoluer les offres numériques en supprimant les DRM.
Le mouvement ne fait pas légion, puisque l'on parle encore de gros sous, et que le fait de distribuer de la musique sans DRM n'est pas donné à ceux qui ne peuvent pas y mettre le prix. Chacun y trouvera donc son intérêt, force est de constater que, même si la concurrence n'est pas très loyale dans ce cas, les adeptes du téléchargement légal pourront (enfin) mettre à jour leur discothèque EMI, sous réserve du paiement de 30 cents par fichier, en transformant cette dernière d'un caractère protégé à un caractère libre. Les autres, ne possédant pas la musique "DRMisée" d'EMI, auront le choix entre, pour les plus riches un beau fichier sans protections, et pour les moins riches, l'éternel fichier protégé, puisque moins cher que le premier.
Découvrez les précisions concernant cette nouvelle version d'Itunes qui en attirera plus d'un, encore faut-il, ne l'oubliez pas, posséder un Ipod !
31 mai 2007
21 mai 2007
Emi, enfin racheté...
Au grand damn de Warner, Emi vient d'être racheté par un fonds d'investissement à la hauteur de 3.6 milliards d'Euros. Guy Hands, nouvel acquéreur souhaite miser sur le numérique pour faire d'Emi le leader sur le marché de la production musicale.
Pour voir l'article du Monde cliquez ici.
Mises à jour...
Chers lecteurs,
Comme vous avez pu le remarquer, les mises à jour sont espacées en ce moment. Je suis dans une période très chargée en travail pour la fin de mes études, et je suis également en pleine rédaction de mon mémoire, ce qui ralentis le temps que je peux consacrer à Internet.
Je vais rencontrer prochainement Borey Sok, et je mettrais en ligne notre Interview et je parlerais également de son livre musique 2.0.
Les mises à jour seront plus fréquentes aux alentours de mi-juin.
François
Comme vous avez pu le remarquer, les mises à jour sont espacées en ce moment. Je suis dans une période très chargée en travail pour la fin de mes études, et je suis également en pleine rédaction de mon mémoire, ce qui ralentis le temps que je peux consacrer à Internet.
Je vais rencontrer prochainement Borey Sok, et je mettrais en ligne notre Interview et je parlerais également de son livre musique 2.0.
Les mises à jour seront plus fréquentes aux alentours de mi-juin.
François
14 mai 2007
Rencontre avec Gregory Dausse.
Tout le monde connaît de près ou de loin " George V Records ". Ce label a vu le jour en 2000 et imprègne d'une ambiance bien spécifique les soirées lounge, de plus en plus à la mode. Personne ne sera passé à côté de la série des Buddha Bar, une référence en terme de musique thématique de qualité. Distribué par Wagram en France, les productions de " George V Records " connaissent un franc succès à travers le monde. Spécialiste des productions clé en main, le label propose aussi de réaliser des disques pour des événements, ou pour d'autres chaînes ou marques connues telles que le Barfly, le Bario Latino, le Barlloti, Cartier, Nicolas Feuillatte, Playboy, parmis beaucoup d'autres.
J'ai essayé de m'intéresser à la stratégie de ce label, qui grâce à son positionnement, arrive encore à proposer régulièrement de nouveaux titres aux mélomanes (6 à 7 par an), en précisant que certains opus ont beaucoup de succès tel que le disque "Buddha Bar III", vendu à près de 600 000 exemplaires. On précisera également, que certains talents sont propulsés par l'intermédiaire de ces productions tels que Gothan Project ou Pink Martini.
Gregory Dausse, le responsable de la communication de "George V Records" m'a donc consacré une heure pour répondre à quelques questions :
Comment organisez-vous votre communication ? Quels sont les supports que vous utilisez ?
Nous favorisons les partenariats presse, les jeux concours, certains sites Internet, radios, sans oubliez la PLV chez les distributeurs, avec des opérations de grande ampleur chez Virgin Megastore par exemple, mais aussi dans nos bars et restaurants où nos disques sont vendus. D'autres partenariats sur Direct 8, et dans la presse spécialisée sont organisés, sans oublier les gratuits et "Open Mags". Nous ne disposons pas de grands moyens pour communiquer, mais les buzz que l'on met en place ont des retombées positives. Malheureusement, l'organisation d'événements pour les sorties d'albums tels que Buddha Bar se font de plus en plus rares, la loi des séries n'attirant plus beaucoup les journalistes (La série en est actuellement au 9eme opus).
Quelle est votre stratégie "On Line"?
Nous sortons une compilation disponible uniquement sur le web, qui est proposée sour le nom de "USB" ( Universal Sound of Buddha Bar) composé de certains des meilleurs titres de la série "Buddha Bar".
Une grande partie de nos titres sont présents sur les plates-formes de téléchargement légales, mais il n'est pas possible pour nous de tout proposer sur le web. Nous signons nos droits pour 5 ans reconductibles, et certains artistes ne souhaitent pas encore être disponibles sur Internet, donc nous ne pouvons pas proposer l'intégralité des disques en téléchargement.
Cela fait peu de temps que nous sommes distribués sur le web sur des plates-formes telles que Virgin Mega, Itunes, ou Fnac Music, il est difficile encore d'en tirer des conclusions, mais pour le moment, les résultats ne sont pas significatifs, il faut attendre.
A quel point souffrez-vous de la chute de la vente de disques?
Le marché chute certes, mais nous souffrons moins que certains autres labels car notre positionnement est très spécifique. Plus de 60% de nos ventes sont effectuées à l'international, nous sommes distribués par des acteurs de référence tels que Ryko aux Etats-Unis et Sony en Amérique du Sud.
Nous avons décidé de nous positionner sur le marché des beaux produits, un disque de "Buddha Bar" sera vendu plus de 30 €, car nous apportons beaucoup de soin à la qualité de nos produits, tant musicalement que picturalement, en proposant des pochettes qui sortent du commun. Les amateurs de la série "Buddha Bar" sont séduits par la qualité de nos produits, et possèdent souvent une grande partie de la série.
Comment comptez-vous adapter votre stratégie pour limiter la mutation du marché?
Il est évident que notre présence sur Internet est importante, en développant nos offres de compilations inédites, nous pourrons séduire un public plus large. Nous devons aussi arriver à convaincre tous les artistes de proposer leurs morceaux sur Internet.
Etre sur Internet pourra nous permettre de toucher les mélomanes n'ayant pas spécialement l'intention d'acheter à un prix trop élevé, ou n'ayant que peu d'intérêt pour l'aspect qualitatif du disque. Nous réfléchissons aussi à la mise en place de goodies, permettant aux amateurs de télécharger des vidéos, afin d'être plus présents et actifs sur la toile.
Comment voyez-vous le marché de la musique à court et moyen terme? Peut-on imaginer une disparition du disque?
Je pense qu'Internet va se développer bien évidemment, mais davantage sur les mobiles. Je pense que le mobile est l'avenir d'Internet, les individus auront besoin de pouvoir se connecter partout, à toute heure, et cela va aussi dans la logique de la miniaturisation des technologies. En ce qui concerne le disque, le support est bien et il plaît. Malgré la chute des ventes de disques, le marché finira par se stabiliser à terme, les maisons de disques arrêteront peut-être de perdre de l'argent en aménageant leurs stratégies en fonction des nouveaux besoins des consommateurs. Avec le temps le disque disparaitra peut-être ou se rarifiera, mais son successeur devra plaire à tous, je me souviens encore du mini-disc qui n'a pas réussi à convaincre. Le successeur du disque sera peut-être une sorte de clé-USB, on peut tout imaginer, il faut tout imaginer!
Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen de garder le cd en vie le plus longtemps possible, est bel et bien de soigner sa présentation, de donner envie de l'acheter, plutôt que ne posséder la musique que sur des fichiers virtuels.
En ce qui concerne la musique en ligne, quelles sont vos idées pour donner l'envie aux internautes de télécharger légalement les fichiers musicaux?
J'y reviens encore, j'insiste sur l'importance du mobile, qui va prendre de plus en plus de place à mon sens. Il faut donner un sens à cette musique et la proposer sous des fichiers de bonne qualité et sans DRM. Il faudra peut-être revoir la politique de prix, et proposer de la musique inédite.
Merci de m'avoir consacré du temps, et bon courage pour la suite!
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8 mai 2007
Steve Jobs secoue le pommier
C'est officiel. Le patron d'Apple qui déclare n'être rémunéré qu'à la hauteur d'un seul euro symbolique par an, est en fait le chef d'entreprise le mieux payé des Etats-Unis.
Entre les ordinateurs, les Ipod et le succès d'Itunes, Steve Jobs peut se vanter d'avoir touché 646 millions de Dollars l'année dernière. D'allure simple et décontractée, souvent habillé en jeans / baskets, même dans les plus importants rendez-vous, le défenseur de la musique sans DRM touche suffisement en une année pour faire vivre plusieurs dixaines de générations derrière lui.
Loin devant Terry Semel, le PDG de Yahoo, qui a touché 174 millions de dollars l'année dernière, Steve Jobs profite bien de la vertueuse vague technologique.
Personne ne s'en fait pour la santé financière d'Apple, étant donné le succès de ses produits. Le débat fait rage en France, mais la culture américaine est bien différente de la notre. Là bas, l'étalage de la fortune, des biens et salaires fait légion, alors qu'en France le sujet est un peu tabou.
Il est évident que ces salaires mirobolants pourraient être usés pour de meilleures causes (pourquoi, par exemple, apple ne produirait pas ses propres artistes pour les distribuer sur Itunes?), mais n'enlevons pas le pain de la bouche à Steve Jobs, qui sera, vous le conviendrez, plus adpete du croquage de pomme !
Entre les ordinateurs, les Ipod et le succès d'Itunes, Steve Jobs peut se vanter d'avoir touché 646 millions de Dollars l'année dernière. D'allure simple et décontractée, souvent habillé en jeans / baskets, même dans les plus importants rendez-vous, le défenseur de la musique sans DRM touche suffisement en une année pour faire vivre plusieurs dixaines de générations derrière lui.
Loin devant Terry Semel, le PDG de Yahoo, qui a touché 174 millions de dollars l'année dernière, Steve Jobs profite bien de la vertueuse vague technologique.
Personne ne s'en fait pour la santé financière d'Apple, étant donné le succès de ses produits. Le débat fait rage en France, mais la culture américaine est bien différente de la notre. Là bas, l'étalage de la fortune, des biens et salaires fait légion, alors qu'en France le sujet est un peu tabou.
Il est évident que ces salaires mirobolants pourraient être usés pour de meilleures causes (pourquoi, par exemple, apple ne produirait pas ses propres artistes pour les distribuer sur Itunes?), mais n'enlevons pas le pain de la bouche à Steve Jobs, qui sera, vous le conviendrez, plus adpete du croquage de pomme !
4 mai 2007
Privés de Pandora
C'est désormais officiel; Il est très difficile pour les français d'accéder au site web Pandora. Pour des problèmes de droits et de licences, seuls les mélonanes anglais, américains et canadiens peuvent profiter de ce service. Rappellons que Pandora avait créé une sorte de mini-révolution, car le site, par des procédés techniques, propose aux internautes d'écouter des chansons qui s'approchent de leurs goûts musicaux.
A mon sens, ce système est très proche de la formule idéale qui sauvera le marché de la musique. Le fait de proposer, de faire écouter, de mettre en avant certains groupes est très bien fait sur ce site, et pour une fois, on a moins l'impression d'être soumis à un matraquage publicitaire. J'ai d'ailleurs moi même découvert pas mal de groupes dont j'ai acheté les disques, mais le problème des droits d'auteurs n'est pas compatible avec ce système dans notre pays. Encore un gâchis, surtout que l'on ne sait pas vraiment quels efforts ont été faits de part et d'autre.
J'espère qu'une solution sera trouvée, car je trouve ce concept très novateur et utile. De plus, je trouve scandaleux que l'on prive une partie du monde d'accéder aux fonctionnalités d'Internet, alors que cela a toujours été un média un peu plus libre que la télévision... Malheureusement, le Web 2.0 est une histoire de droits et de gros sous.
Pour finir, on ne doit pas oublier que la dernière façon légale et gratuite de découvrir des groupes reste d'écouter les 25 secondes de samples de chansons sur les sites des distributeurs, ou de nous gaver des, souvent trop orientées, émissions musicales à la télévision... C'est limité...
1 mai 2007
Warner, Snocap et Myspace
Warner propose son catalogue musical sur Myspace par l'intermédiaire de la plate-forme Snocap. Bonne nouvelle, même si les fichiers, vendus 1$ l'unité sont protégés par un DRM.
Myspace évolue donc d'une plate-forme de communication à une plate-forme de distribution, ce qui est une bonne nouvelle pour les artistes moins connus.
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